jeudi 29 avril 2010

On a trouvé un avocat à Charles Pasqua!

Nous vivons une époque incroyable!!!

le 29 avril 1913


Zip c'est ouvert

L'Américain Gideon Sundback obtient un brevet pour une invention qu'il a mise au point dès 1906. Elle est composée de deux bandes flexibles comportant des dents métalliques réunies par une pièce glissante. Elle s'améliore d'année en année. Les premiers objets manufacturés à utiliser cette "fermeture éclair" sont des bottes fabriquées en 1923 par la BF Goodrich Company Akrou OH. C'est le nouvelliste anglais Gilbert Frankau qui baptise l'objet. Lors d'un déjeuner promotionnel, il s'exclame : "Zip ! C'est ouvert ! Zip ! C'est fermé !" Elsa Schiaparelli est la première styliste à l'utiliser dans sa collection de 1930.
*Slogan du siècle

mardi 27 avril 2010

La dictature du beau

Oscar Wilde disait « La beauté est dans les yeux de celui qui regarde ». Tels sont les maitres mots du tout nouveau concept « Très select » auquel participe déjà plusieurs milliers de personnes. Et pas n’importe lesquelles, attention. Ici, les moches ne sont pas de la partie. Et tout est fait dans les règles du jeu pour que cela soit bien respecté.

Alors, si vous êtes beau, que vous avez la classe et que vous souhaitez rencontrer des gens qui vous ressemblent, inscrivez-vous vite sur tres-select.com. Vous devrez ensuite laisser une photo de votre visage et attendre que les internautes votent, ou non, pour vous. Les 600 candidats recevant le plus de votes auront enfin un droit d’accès à une soirée privée organisée prochainement dans Paris dans le courant du mois de juin (mais devront tout de même payer leur entrée 50€). Exit les moches.

Notre société et le monde dans lequel nous évoluons avance. Pour le sens en revanche, subsiste comme un doute.

Anne-Claire C. pour Starwizz

dimanche 25 avril 2010

Dernier Dimanche d'Avril: Journée de la mémoire de la déportation

Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n’ai pas protesté,
Je n’étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n’ai pas protesté,
Je n’étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait personne pour protester.

Une pensée supplémentaire pour Jean Le Bitoux, militant de la reconnaissance de la déportation homosexuelle...

Avez vous deja vu ? Cendrillon qui prend l'avion

mercredi 21 avril 2010

Jean Le Bitoux, fondateur de “Gai Pied”, est mort

Jean Le Bitoux, fondateur de Gai Pied et grand militant homosexuel, est mort la nuit dernière, selon nos informations. Il était né à Bordeaux en 1948. Monté à Paris, il fut candidat aux élections législatives de 1978.

MILITANT HOMOSEXUEL
Militant homosexuel, Jean Le Bitoux avait fondé le magazine Gai Pied en 1979. Il a raconté l’histoire de la création de ce magazine aux Universités d’été homosexuelles en 2002 (lire ici). Il a été également rédacteur en chef du Journal du sida, au début des années 90. Lui-même séropositif, il était malade depuis plusieurs années. Il avait été hospitalisé il y a quelques semaines.

http://www.yagg.com/2010/04/21/exclusif-jean-le-bitoux-fondateur-de-gai-pied-est-mort/

Nouvelles technologies

lundi 19 avril 2010

dimanche 18 avril 2010

Joyeux anniversaire Bastoche



Votre serviteur

Né à Pantin le 09 mai 1939 Décédé le 18 avril 1988

«Il était tellement obsédé qu’à la fin il sautait même des repas.»
Pierre Desproges

samedi 17 avril 2010

vendredi 16 avril 2010

jeudi 15 avril 2010

Et l'impressionnisme fut...

le 15 avril 1874

Saviez-vous que Claude Monet ainsi qu'une trentaine de peintres aujourd'hui célèbres - Cézanne, Degas, Pissaro, Renoir, Sisley, entre autres - ayant été refusés par le jury du Salon officiel de Paris, décident d'exposer eux-mêmes leurs oeuvres dans l'atelier de leur ami, le photographe Félix Tournachon, plus connu sous le pseudonyme Nadar ? C'est le critique Louis Leroy qui, dans un compte-rendu sur cette exposition, parlera d'"impressionnistes" en référence au titre du tableau de Claude Monet : 'Impression soleil levant'.

mercredi 14 avril 2010


le 14 avril 1931



Première émission télévisée

L'ingénieur français René Barthélemy réussit pour la première fois en France à retransmettre une image de trente lignes entre Montrouge et Malakoff en banlieue parisienne. Directeur du centre expérimental de Montrouge, Barthélemy a développé un procédé de télévision qu'il ne cessera de perfectionner. Quatre ans plus tard, il réalisera la première émission régulière de télévision française.

mardi 13 avril 2010

samedi 10 avril 2010

Ni flics, ni indics: journalistes

Les journalistes ne doivent pas se mettre dans une situation où ils doivent dénoncer des criminels pour rester dans la légalité.




Comment expliquer à des citoyens peu au fait du monde des médias qu'un journaliste n'a pas à dévoiler ses sources, encore moins à prendre l'initiative de dénoncer des malfaiteurs, des malfaisants et autres criminels, fussent-ils des pédophiles?

C'est le débat suscité par l'émission de France 2 «Les Infiltrés», où des confrères qui cachaient leur identité de journaliste ont rencontré et interrogé des pédophiles qu'ils ont ensuite dénoncés à la police. L'intérêt et le mérite de l'émission ne sont pas en jeu et l'ensemble (une minutieuse enquête d'une année et un débat animé par David Pujadas) pourrait même être qualifié d'utile. Dans la tradition d'un grand service public.

La qualité de cette enquête rend notre argumentation plus difficile à faire partager. D'autant que l'article 434-1 du code pénal s'impose à tout citoyen. Il précise que «le fait, pour quiconque ayant connaissance d'un crime dont il est encore possible de prévenir ou de limiter les effets ou dont les auteurs sont susceptibles de commettre de nouveaux crimes qui pourraient être empêchés, de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende».
Assistance à personne en danger

Les réactions des Français qui se sont exprimés dans les journaux ou les blogs sont quasiment unanimes. Résumons-les en deux phrases: «Aucune corporation ne bénéficie de cartes spéciales les plaçant au-dessus des lois.» Ou encore: «Les dénonciations portent un nom: assistance à personne en danger.»

Nous ne jugerons pas, ici, l'attitude des confrères qui, en conscience, se sont sentis moralement obligés de dénoncer des pédophiles qui allaient passer à l'acte. Nous aurions peut-être agi comme eux. Pris dans le feu de l'émotion, de l'écoeurement et de la révolte après un an d'enquête sur les réseaux de pédophiles, la réaction citoyenne est peut-être de ne pas rester un simple observateur de ces crimes.

Mais le débat ne porte pas, pour nous journalistes, sur la seule dénonciation. Nous savons que chaque situation est particulière et entraîne une réaction individuelle particulière qui dépend de la conscience de chacun. Il n'existe, sur un tel sujet, ni dogme ni tabou dans la profession mais des situations que l'on règle au cas par cas. Et chaque citoyen n'oublie pas, en effet, la loi de juin 1998 sur la protection des mineurs.
Ne pas se mettre dans une telle situation

Notre débat, à nous responsables d'une association intitulée «Reporters sans frontières», est de nous interroger sur ce qui a conduit nos confrères à agir ainsi, à se mettre dans une situation telle qu'ils ont dû, en conscience, dénoncer des pédophiles pour sauver des enfants.

La conscience du journaliste, ce n'est pas seulement de s'interroger sur la dénonciation éventuelle d'un crime putatif à seule fin de l'éviter. À ce compte, il faudrait dénoncer systématiquement et nommément, les esclavagistes d'enfants, les braqueurs de banques, les dealers de drogues dures, etc.

La conscience professionnelle du journaliste, c'est aussi et d'abord de ne pas se mettre, avec les moyens qu'utilise la police, dans des situations où il deviendra inévitablement un auxiliaire de celle-ci. C'est la manière de recueillir l'information qui a posé problème. Le journaliste doit se demander, en amont, avant de commencer son enquête, ce que pourront être les conséquences de cacher sa qualité de journaliste.
Pris au piège

Ce qui s'est produit avec «Les Infiltrés» était prévisible. Quand on a pour principale méthode de dissimuler son identité et son statut de journaliste, on n'est plus tout à fait un journaliste. On nous dira que c'est arrivé à tout grand reporter, ou à tout enquêteur qui fouille dans des lieux peu recommandables. Mais ce qui a pu se produire pour un confrère en difficulté sur le terrain ou pour déjouer les pièges et les obstacles de certaines mafias n'est pas admissible comme mode habituel d'investigation. Sauf à se retrouver dans la peau du policier avec les habits en moins.

Dans ce cas, ne nous y trompons pas, l'opinion aura vite fait de nous coller l'uniforme et nous serons pris à notre propre piège. C'est toute la profession que ces méthodes mettent en danger. Car si on ment en tant que journaliste, même pour une bonne cause, c'est un contrat de confiance que l'on brise. Le citoyen lui, n'a pas tous les codes, il ne saura pas deviner quand les journalistes disent vrai et quand ils mentent, et il aura tendance à ne plus jamais les croire. Certains n'attendent que cela. C'est donc bien la crédibilité d'une profession qui est en jeu.

Dominique Gerbaud

Président de Reporters sans frontières
Samedi 10 Avril 2010
http://www.slate.fr/

mardi 6 avril 2010

dimanche 4 avril 2010

jeudi 1 avril 2010